Enfant du 20ème et du 21ème siècle, nous jouissons de nombreuses technologies de pointes qui nous facilitent les tâches de tous les jours. Grandis dans une telle aisance à cause de toutes les technologies que nous jouissons, parfois nous nous demandons comment faisaient nos prédécesseurs sans toute cette technologie. Mais posons-nous une question simple : comment les hommes s'essuyait le cul après avoir déféqué dans le temps ? Nous nous proposons de vous expliquer.
À une époque de l'histoire l'homme a donc remarqué que l'homme était le seul animal à se salir le cul après avoir déposé le bilan. Donc il fallait trouver un moyens de s'essuyer. Mais il n'y a aucun écrit de la préhistoire ou avant la civilisation grecque qui nous rapporte comment on s’essuyait avant.
C’est dans les écrits du poète satirique Grec du Ve siècle avant Jésus-Christ appelé Aristophane qu'on retrouve les premières traces de cette pratiques : « Trois pierres peuvent suffire pour se torcher le cul si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre. »
Chez les Grecs.
Oui ! Les Grecs se torchaient le cul avec des pierres. Mais il était aussi courant qu’ils s'essuient simplement avec les doigts ou le pan de leur chemise qu’ils porterons pourtant durant toute la journée ou durant plusieurs jours. Aristophane précise aussi que les classes riches utilisaient aussi souvent des feuilles de poireaux.
Chez les Romains.
Plus tard dans l'histoire, les Romains qui dominaient le monde après la civilisation grecque ont gardé quelques pratiques de cette civilisation.
Les romains utilisent également les cailloux. Mais ils avaient aussi recours à une éponge accrochée au bout d’un bâton, on appelle ça un tersorium. (On ne sait pas trop si c’était pour se nettoyer l’anus ou si c’était pour nettoyer les latrines.) Autre chose, la céramique. A Rome, on utilisait des fragments de céramique, des pessois. On en a retrouvés durant des fouilles archéologiques de latrines. « La classe patricienne (celle qui a du fric) se sert de petites serviettes de tissu, souvent découpées dans des vieux vêtements usés, » c'est ce qu'on a puis lire dans les écrits de Catulle, un poète du premier siècle de notre ere qui vivait à Rome.
En Europe au moyen-âge.
Au moyen-âge, la façon dont on s'essuie après avoir déféqué n'a guère évolué. En fait on utilise toute sorte de chose que la nature offre à cet effet : des cailloux, des feuilles et même du sable.
En 996, les bénédictins voyagent avec en leur possession, un aniterge : « soit un mouchoir, soit du tissu, soit un truc végétal pour s’essuyer. » Mais faut se l’avouer, même au moyen-âge, le plus courant, ça reste le vêtement… Un auteur du XIIème siècle écrit : « Nous voyons des gens élevés avec soin et versés dans les sciences et répandus dans le monde, en qui néanmoins la nature laisse encore éclater un goût décidé pour la merde. Qui ont ce goût pour la merde si puissant qu’ils ne sortent jamais sans en porter un peu avec eux. Non pas, va s’en dire, dans des vases mais du moins après la chemise et dans les vêtements ». On dit aussi que les mecs de l’époque portaient la chemise dorée.
On est loin d’utiliser le papier encore fort cher et la haute société française se torche de coton ou plus souvent d’étoupe (filasse de chanvre ou de lin) comme cela est noté dans les comptes des dépenses du roi Charles VI en 1398.
Le papier toilettes fera sont apparition jusqu’au première moitié 19ème siècle, soit en 1850 en Angleterre, mais ce sont les Américains qui l’expulseront au devant de la scène. Aujourd’hui à chaque fois que nous essuyons notre cul, pensons à nos ancêtres qui s’essuyaient de manière si malsaine.
Auteur: Hérard Jocelyn Godson
Beaucoup trop rigolo 😁😁😁😁
RépondreSupprimerTrès intéressant Hérard. Pouvez vous partager avec moi la source de vos recherches svp?
RépondreSupprimerSí ! Écrivez-moi par mail
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