Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mai, 2020

En Haïti, on espère sauver une année scolaire qui n'a pas eu lieu.

Vu la conjoncture critique du pays liée au « pays lock » et à la crise de la Covid-19, l'année académique vit un moment difficile. L'État et certains établissements scolaires tentent à tous les coups de la sauver en tentant la scolarisation à distance, mais le manque d'appareils numériques et la pénurie d'électricité rendent les choses encore plus difficiles. Depuis plusieurs mois, les autorités du pays parlent d'une éventuelle réouverture des classes afin de sauver l'année académique.  On a même fixé une date : Le 3 août prochain. Beaucoup de personnes n'y croient pas.  Ainsi l'ex-ministre de l'éducation nationale Nesmy Manigat a prononcé ces mots dans un article du nouvelliste : « Tout faire pour ne pas perdre l’année  scolaire, j’y croyais en novembre dernier. » Alors nous, nous pensons que cette année académique doit être tout simplement reportée pour l'année académique prochaine. Pour y arriver, nous proposons alors un modèle : _Garder

L'histoire se répète et rien n'est nouveau.

« Rien n'est nouveau sous le soleil », le roi Salomon devrait sûrement prononcer ces mots à la suite de plusieurs années d'observation, mais c'est étonnant que ces paroles restent vraies jusqu'au 21ème siècle. Bien que l'homme ait beaucoup progressé aujourd'hui, notamment les progrès techniques, notre moralité, nos actions face aux phénomènes inexpliqués rappellent très souvent l'histoire. Ainsi au temps de la Covid-19, on parle encore de la peste noire et de la grippe espagnole, des épidémies qui en comparaison à la Covid-19 montreront que l'homme n'a pas trop évolué. Alors relevons des points historiques précis qui montrent des points de ressemblance marquants entre ces trois pandémies. Une grippe saisonnière bénigne. La grippe espagnole est ainsi appelée parce que c'est la presse espagnole qui a parlé première de cette grippe. Jusque-là aucun média du monde n'avait osé de révélé l'existence d'une épidémie à la population. L

L'absence de nos parents, un sujet tabou, alors on en parle.

Alors pourquoi tout ce luxe ? Toute la vie se résume à la quête de l'argent et la recherche de pouvoir. Une autodestruction bien organisée à laquelle l'homme n'a pu s'échapper. Mais qu'est-ce que l'homme face à tout cela ? Toute cette réflexion passe dans la tête de Louise, mais ainsi valse la vie. Puis pendant un moment elle pensa à sa mère. Cette femme au mental de guerrière qui se tue sous ses lourds fardeaux à la recherche du pain quotidien pour sa progéniture. Elle s'autodétruit afin de construire un avenir pour ses enfants. Un beau contraste, n'est-ce pas ? « Je veux qu'ils fréquentent des gens de valeur, des gens que la société respecte », répète t-elle souvent. Alors oui ! Ils connaîtront ces gens-là, mais les connaîtra t-elle ? Ils la connaîtront eux même ? Alors c'est à cela que se résume la vie des gens pauvres ? Louise comprend mieux pourquoi les pauvres traitent souvent leurs enfants d'ingrats. « Ils nous connaissent pas

Devant "M", "B" et "P", on doit mettre "M", Pourquoi?

La langue française représente beaucoup de disparités entre l'écrit et le parlé. Ainsi ce qu'on dit en parlant n'est souvent pas écrit mot pour mot. L'assemblage des lettres « Eau » est par exemple prononcé « O », « Photo » est prononcé « Foto », etc. Mais s'il y a une règle de cette langue qui m'a attiré l'attention c'est la règle qu'on appelle par mnémotechnie , la règle Mbappé qui demande qu'on met toujours « devant M, P et B un M. » Mais pourquoi ? Nous vous invitons à lire la suite pour trouver la réponse. Cette règle qui paraît être arbitraire n'a pourtant rien d'arbitraire. Tout le secret réside dans les langues qui servent de base au français : le latin et le grec. Cette disparité aurait alors existé dans ces langues, ancêtres du français. Voici alors l'explication de l'académie française : « Ces trois lettres, m, b et p, sont des labiales, c’est-à-dire qu’elles sont articulées au niveau des lèvres, tandis que

Nous sommes des hommes, Victimes quand même.

Partout dans le monde, dans l'inconscient collectif, lorsqu'on parle de violence conjugale on fait souvent référence aux violences commises par les hommes à l'encontre de leurs conjointes. Donc même si l'occident se dit démocrate, dans presque tous les pays de l'Europe et des Amériques, il n'y a aucune institution qui prend en compte la violence conjugale que les hommes subissent. Il y a des ministères partout pour prendre en charge les femmes maltraitées sans se pencher sur la possibilité que les hommes peuvent subir le même sort. Qu'est-ce qui cause une telle disparité ? La raison c'est que partout dans le monde, l’homme est associé à la force, l'endurance, la violence… Un homme ne doit pas être un pleurnichard. Le fait qu'on a grandi dans cette philosophie, l'homme est devenu la représentation de la violence. Donc l'inconscient collectif a donc conclu que les hommes n'ont pas besoin de protection. Pourtant chaque année se

Les réseaux sociaux: un véritable appât de la vie privée et sociale.

Le désir de se faire connaître, l'envie d’être populaire, l’appétit de se faire accepter, apprécier et aimer sont les marques de fabrication de notre système aujourd'hui. Sur internet grouille un fourmillement de personnes qui cherchent gloire et admiration. Dans cet univers où tout le monde voudrait être vu, même la vie privée est attaquée. Certains ont même finit par ne plus avoir de vie, une famille et des amis réels. Certains ne peuvent même plus tenir un travail fixe. Leur vie est devenue digitale. Nous sommes enchaîné par les réseaux sociaux. Depuis l'invention de l'internet, nous vivons à l'époque la plus connectée de tous les temps. On estime qu'en 2019, dans le monde entier, qu'on a passé en moyenne six heures et quarante-deux minutes sur internet par jour. Les Français passent en moyenne quatre heures et trente-huit minutes sur internet par jour. Et le Singapour est en tête de liste avec dix heures en moyenne par jour. Au Canada, les jeunes entre 2