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Articles

Affichage des articles du août, 2024

Cœur vide, pourtant si lourd...

Mais comment c'est possible qu'un cœur vide soit pourtant si lourd à porter ? Cette interrogation, tel un refrain lancinant, résonne dans les tréfonds de mon être. Elle est l'écho d'un paradoxe qui me consume, la manifestation sonore d'une contradiction qui déchire la trame même de mon existence. Mon cœur, cet organe censé être le siège de la vie et des émotions, n'est plus qu'un gouffre béant. Un vide absolu, noir comme les profondeurs insondables de l'univers. Et pourtant, ce néant pèse sur moi avec la force d'un trou noir, aspirant toute lumière, toute joie, toute substance de mon être. Chaque battement de ce cœur creux résonne comme le glas de mes espoirs perdus. Chaque pulsation est un rappel cruel de ce qui n'est plus, de ce qui ne sera peut-être jamais. Le sang qui circule dans mes veines semble charrié une absence si dense qu'elle menace de me broyer de l'intérieur. Je me déplace dans le monde comme un fantôme lesté de plomb. Les ...

Mes mauvaises pensées

Mes mauvaises pensées se fixent au corps des gens que j'aime. Telles des sangsues invisibles, elles s'accrochent à leur peau, se nourrissant de leur lumière, de leur joie, de leur innocence. Je les vois, ces pensées sombres, ramper sur leurs visages souriants, s'infiltrer dans leurs yeux confiants, contaminer leur amour pur de leur venin noir. Oh, comme je voudrais pouvoir les arracher ! Comme je rêve de pouvoir nettoyer les êtres chers de cette souillure qui émane de mon esprit torturé. Mais plus je lutte, plus elles semblent se multiplier, se répandre comme une maladie insidieuse. Chaque sourire qu'on m'adresse devient le terrain de jeu de mes démons intérieurs. Chaque geste d'affection se transforme en une toile où mes angoisses tissent leurs fils empoisonnés. Je vois l'inquiétude dans leurs yeux, cette ombre fugace qui passe quand ils sentent, sans vraiment comprendre, le poids de mes tourments. Je suis devenu le Midas de la mélancolie. Tout ce que je to...

Moi, mes luttes, vos espoirs

Si vous saviez... Si seulement vous pouviez comprendre l'abîme qui se creuse en moi à chaque fois que vos yeux s'illuminent d'espoir en me regardant. Ces mots de Kery James, je les porte en moi comme un fardeau, comme une litanie douloureuse qui résonne dans chaque fibre de mon être : “ Si vous saviez à quel point pour moi vos espoirs sont lourds à porter M'en demandez pas plus, lutter m'a épuisé Ne défendez pas l'homme, mais défendez les idées Chaque jour, je me lève avec la sensation d'Atlas portant le monde sur ses épaules. Mais ce n'est pas le globe terrestre qui m'écrase, ce sont vos espoirs. Vos attentes. Vos rêves que vous projetez sur moi comme autant de fardeaux impossibles à soulever. Je voudrais vous dire, vous crier même, à quel point chacun de vos sourires confiants, chacun de vos regards emplis d'attente, est pour moi comme un nouveau poids ajouté à une charge déjà insupportable. Vos espoirs, si beaux soient-ils, m'étouffent. I...