Toujours autant passionné de culottes, Hash se demande pourquoi les femmes ont tous ces modèles de culottes les unes très différentes des autres. Habité à côté d'une littéraire, cousine de son ex, Hash sera enseigné par elle... Tout cela entre ses seuls témoins : des bougies. Ils se lancent alors dans un jeu sexuel où chacun essaie de remporter la partie dans les règles de l'art
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Deuxième
leçon…
05 Août 2021
21 heures 54...
Alors
que nous nous retrouvons tous les deux, enlacés dans l'extase de notre
passion dévorante, mes yeux sont attirés par la pile de livres qui trône
toujours sur la table basse. Parmi eux, je remarque une culotte en satin, posée
avec soin, son tissu lisse et chatoyant reflétant la lueur tamisée de la pièce.
Mon
regard se tourne vers elle, et nos regards se croisent, vibrant d'une
complicité tacite. Elle comprend mon désir de continuer notre exploration,
d'approfondir notre lien à travers la symbolique de cette culotte en satin. Un
sourire espiègle naît sur ses lèvres alors qu'elle se lève gracieusement, me
tendant la main.
«
Viens », murmure-t-elle d'une voix sensuelle. « Laisse-moi te guider dans un
monde de sensations exquises, où la douceur du satin se mêle aux frissons de
désir qui parcourent nos corps. »
Je
me lève à mon tour, captivé par l'aura mystérieuse qui l'entoure. Nous nous
dirigeons vers la chambre, laissant derrière nous les livres et les souvenirs
éparpillés sur la table basse.
La
lumière tamisée de la chambre caresse nos peaux, créant une atmosphère intime
et envoûtante. Elle se détourne un instant, ouvrant un tiroir dédié à ses
secrets les plus intimes. Lorsqu'elle se retourne, elle tient entre ses mains
une culotte en satin d'un bleu profond, ornée de dentelle délicate.
Elle
s'approche de moi, ses yeux brûlant d'une lueur taquine. « Cette culotte en
satin est un symbole de sensualité et d'élégance. Elle incarne la promesse de
plaisirs raffinés et de découvertes érotiques. » Elle cite alors Colette : «
"Le satin est doux, mais il ne sert qu'à cacher l'essentiel." »
Mes
doigts effleurent le tissu soyeux alors qu'elle se rapproche davantage, ses
lèvres frôlant mon oreille. « Je veux que tu me découvres à travers cette
culotte, que tu explores chaque pli, chaque courbe de mon être avec une
délicatesse sans égale. » Elle murmure à mon oreille une phrase de Anaïs Nin :
« "Je veux que tu me montres comment faire, comment aimer plus
profondément que quiconque avant toi." »
Un
frisson parcourt mon échine, mon désir s'intensifiant à mesure que je
m'imprègne de sa voix suave et de ses mots envoûtants. Je glisse la culotte en
satin le long de ses jambes, révélant lentement sa peau douce et nacrée.
Ses
soupirs se mêlent aux miens alors que mes mains explorent chaque centimètre de
son corps, caressant sa peau satinée avec une attention presque religieuse. Le
tissu luxueux devient une extension de nos échanges sensuels, un lien qui unit
nos désirs ardents.
Elle
murmure encore, cette fois une citation de Marquis de Sade : « "Il faut
vous posséder, vous dilater, vous jouir enfin ! Il faut prendre tout ce qu'on
peut prendre." »
_Pourquoi
cites-tu autant d’auteurs ?
_Je crois
que c’est cela qui te fait bander.
_Lorsque
je parle avec des dames, seulement. Mais passée la porte de cette chambre, aucune
dame n’est plus tout à fait dame. Elles deviennent des putes.
_Et toi
aussi !
_Volontiers,
madame !
La
nuit se déroule dans un tourbillon de plaisir, où la culotte en satin devient
le symbole tangible de notre connexion charnelle. Nous nous perdons dans les
abysses de nos sensations, chaque toucher, chaque baiser intensifiant notre
lien, nos corps se mouvant en parfaite harmonie.
Lorsque
l'aube pointe à l'horizon, nous sommes épuisés mais satisfaits. Nous nous
retrouvons une dernière fois, enlacés dans les draps froissés, nos regards
empreints d'une gratitude mutuelle pour cette expérience érotique et littéraire
qui a transcendé les limites du réel.
«
Merci », murmure-t-elle doucement, ses doigts effleurant ma joue. « Tu as su
honorer le pouvoir des mots et des symboles, faisant de cette nuit une
expérience dont je me souviendrai toujours. » Oh ! poursuit-elle dans un débordement
de joie, Marguerite Duras avait vraiment raison quand elle a dit que "l’amour
est toujours quelque chose d'infini, quelque chose qui déborde." »
Je
lui souris tendrement, en glissant mes doigts dans ses cheveux soyeux. « Et
toi, tu as éveillé en moi une nouvelle compréhension de l'intimité et de la
sensualité. Tu as montré que chaque culotte est une porte d'entrée vers une
exploration profonde de soi et de l'autre. Pour cité Anaïs Nin, tu m’as montre que
"Nous ne voyons [réellement] pas les choses telles qu'elles sont, nous les
voyons telles que nous sommes." » Mais au fond de moi, je ne partage pas son
idéal d’amour. J’aime que les choses soient faites dans l’instant sans aucune promesse
d’éternité. Ni d’attachement. Elle le sait, femme tout émancipée qu'elle est.
"Mais a pendant que nous y sommes", ajoutai-je, j'ai toujours sur qu'il existait en chaque femme un chemin dé-robé qui menait au paradis. Mais j'ignorais que les culottes étaient des symboles silencieux qui indiquaient à quelle passion que chaque femme désirait de nous y emmener."
Nous
restons latents, emportés par le silence qui enveloppe notre épuisement, mais
aussi notre satisfaction. Nos chemins se sont croisés à ce carrefour entre
littérature et érotisme, et ensemble, nous avons écrit une histoire unique,
mêlant désirs, mots et symboles.
Nous
savons que notre aventure ne s'arrête pas là. Il y a encore tant de pages à
tourner, de culottes à explorer, de mots à murmurer à travers nos corps. Et
dans cette quête d'exploration sensuelle, nous nous sommes trouvés, nous
offrant mutuellement la promesse d'un plaisir infini.
Ainsi,
nous nous endormons, bercés par le doux écho de nos souvenirs, prêts à écrire
de nouveaux chapitres de cette histoire passionnante où la littérature et l'érotisme
se rencontrent dans une danse éternelle.
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