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Dialogue de culottes_Les dentelles

 


Toujours autant passionné de culottes, Hash se demande pourquoi les femmes ont tous ces modèles de culottes les unes très différentes des autres. Habité à côté d'une littéraire, cousine de son ex, Hash sera enseigné par elle... Tout cela entre ses seuls témoins :  des bougies. Ils se lancent alors dans un jeu sexuel où chacun essaie de remporter la partie dans les règles de l'art


Pour lire la première partie, cliquez ici.


Première leçon…

04 Août 2021

21 heures 30

 

À cette première leçon, ma chambre est à la 50 nuances de Grey, sauf qu’il n’y ait pas de fouets et tous les instruments de sadomasochisme. Le tapis qui couvre le sol est d’un rouge vif, la chambre est sombre, éclairée juste par des bougies de toutes les dimensions et de toutes les odeurs. Sur mon bureau est posé les trois tomes des 50 nuances de El James, et deux Marquis de Sade :  Les cent vingt jours de Sodome et la philosophie dans le boudoir, une copie de ce que les culottes disent, un bloc de feuilles blanche et un stylo. Il est 7 heures du soir, et le premier cours débutera à 9 heures… Elle m'a donné les conditions du cours : pas de cigarette, pas de drogue (de toute façon je n’en consomme pas), pas d’alcool. Des conditions simples à respecter parce que je ne fume pas, je ne me drogue pas et l’alcool, je n’en consomme que par occasion. Mais par habitude, mais surtout pas galanterie, sur le bureau sur lequel j’ai déposé mes articles de cours, j’ai une bouteille de 65 ans de rhum barbancourt, 5 étoiles. Je m'assure que tout soit bien en place avant d’aller prendre une douche.

L’eau fraie naturellement son chemin à travers mon corps, mes cheveux… Elle glisse comme sur du verglas. Je me ferme les yeux en profitant la douceur de l’eau du plus profond de mon être en écoutant Nina Simone et Mama Afrika dans une lecteur Bluetooth posée sur le lavabo. J’ai mis une trentaine de minutes à prendre mon bain. Et toujours sur les airs de la douce voix de Nina Simone et de Mama Afrika, je sèche le corps, enfile un slip (le plus sexy que j’ai), me met du déodorant sous les aisselles, reprends un bain avec de l’eau de Cologne afin d’être le plus frais et de sentir le plus bon possible. Ensuite est venu le moment d’exécuter mon rituel à chaque fois que je reçois une fille chez moi : je suis allé dans mon tiroir et j’ai pris deux emballages argentés que je dépose sur ma table de chevet.

Mon téléphone sonne…

_Voisine.

_Pourquoi tu ne m’appelles pas par mon prénom ?

_Je ne le connais pas.

_Sérieusement ? Te rends-tu compte qu’on risque de coucher ensemble ce soir ?

_Je m’en rends compte.

_Et que tu ne connais même pas mon prénom ?

_Les animaux n’échangent pas leurs prénoms avant le coït.

_Nous ne sommes pas des animaux.

_D’accord… Tu t’appelles comment ?

_Je m’appelle A…

_Enchanté A…

_Tu es prêt ?

_Mouais…

_Que me laisses-tu ?

_Pas grand-chose. Une bouteille de rhum, un poème et deux capotes.

_J’avais dit pas d’alcool.

_C’est une formalité. Nous ne sommes pas obligés de l’ouvrir.

_C’est toi qui vois.

_On ne l’ouvrira pas. D’accord !

_Ok. Je suis devant. Viens m’ouvrir s’teuplé.

La dame est parfaite dans son tailleur fait sur mesure. Elle est mise dans une veste à manches longues dont l’ouverture laisse à peine paraître les seins bien soutenus dans son soutien-gorge rouge et noir à dentelles. Dans sa jupe droite qui met en évidence la courbe parfaite de ses cuisses, et qui exhibe ses fesses... Dans ses escarpins, elle semble avoir pris deux mètres supplémentaires. En gros, elle ressemble plus à une femme de bureau qu’une fille en chaleur qui est venu coucher avec un homme une nuit. Je la regarde un peu stupéfait. Cela ne l’a pas échappé.

_Tu sembles surpris !

J’esquisse un sourire.

_As-tu déjà lu la plus jeune madame de New-York ? me demande-t-elle à brule-pourpoint.

_Décidément, tu es la littéraire la plus dépravée que je connaisse.

_Est-ce que tu l’as déjà lu ?

_Si, répondis-je un peu énervé.

_Elle s’habillait comme moi dans la maison close où elle travaillait. La vrai femme est dame au salon, pute au lit.

_Je sais que tu es une dame au salon, une ivrogne au bar… J’aimerais que tu me présente la pute.

_Elle est juste là, sous le tailleur, en costume d’Adam. Tu n’as qu’à enlever toute cela et elle est à toi.

Je déboutonne doucement, et en la regardant bien dans les yeux, sa veste. Je la laisse glisser doucement sur ses bras. Les mains remplies de caresses, je la touche du dos de ses seins. Je la palpe fermement mais tendrement. Je reglisse mes mains sous ses bras, elle est debout, me regardant sans rien faire. Elle me regarde simplement faire. Mes mains glisse jusqu’à ses fesses que je tape fort et tellement soudainement qu’elle laisse échapper un « oh ! Hash ! » Je continue à descendre, m’abaisse jusqu’à ses pieds afin de lui enlever ses talons.

« Attends, me dit-elle. Nous devons faire les choses dans les règles de l’art. »

Elle reboutonne alors sa veste, prends ma main et franchis le pas de la porte.

« Où se trouve ta bibliothèque ? »

Cette femme d'une beauté envoûtante se tient devant moi captivé. Son regard est empreint d'un mystère troublant tandis qu'elle lit à voix haute les mots sensuels qui s'échappent des pages jaunies des grands classiques de la littérature mondiale qui dormaient sur les étagères poussiéreuses de ma bibliothèque.

J'écoutes attentivement chaque syllabe prononcée par cette créature fascinante. J'avais toujours été intrigué par le pouvoir que ces œuvres exerçaient sur l'esprit humain, mais jamais je n'avais imaginé qu'il puisse y avoir une connexion avec les désirs intimes des femmes.

« Mon cher ami », commença-t-elle d'une voix douce et suave, « les modèles variés de culottes sont bien plus qu'un simple accessoire dans notre univers féminin. Ils représentent l'étendue infinie du plaisir dont nous sommes capables. »

Je suis saisi par cette déclaration audacieuse et curieux d'en savoir davantage sur ce lien entre la lingerie fine et la littérature érotique, j'esquisse donc tout simplement un sourire.

Elle poursuit : « Les grandes œuvres littéraires explorent souvent les profondeurs insondables de nos fantasmes secrets. Elles révèlent nos pulsions cachées, nos désirs enfouis dans l'inconscient collectif. »

Elle fait quelques pas gracieux vers moi avant de continuer son explication passionnée : « Ces différentes formes et styles reflètent toute la diversité qui existe au sein même du monde féminin. Chaque modèle de culotte évoque une facette différente de notre sexualité, de notre personnalité, nous permettant d'explorer et d'exprimer nos désirs les plus profonds. »

Je suis fasciné par cette idée. Je n'avais jamais imaginé que la lingerie puisse être aussi symbolique et métaphorique.

« Les dentelles délicates », continua-t-elle, « représentent l'érotisme subtil qui se cache derrière chaque mot bien choisi dans un roman passionné. Les motifs audacieux incarnent le courage nécessaire pour explorer des territoires inconnus du plaisir charnel. Et les couleurs vives reflètent l'intensité avec laquelle nous vivons ces expériences sensuelles. »

Elle s'approcha encore plus près de lui, leur souffle presque mêlé : "Ces modèles variés sont donc indispensables pour nourrir notre imagination fertile et embraser nos sens lorsqu'ils rencontrent les mots enflammés de nos auteurs préférés. Chaque culotte est un chapitre, une page tournée dans l'histoire de notre propre désir. »

Je reste sans voix, absorbant chaque mot qu'elle prononce avec une intensité captivante. Cette femme mystérieuse a la capacité de transformer des objets apparemment banals en véritables symboles de sensualité et d'émancipation féminine.

Elle me guide à travers les rayonnages de ma bibliothèque, s'arrêtant parfois pour prendre un livre et en lire un passage évocateur. Les mots se mêlent aux caresses qu'elle prodigue à mes mains, créant une danse envoûtante entre la littérature et l'érotisme.

Au fur et à mesure que nous explorons les différents genres littéraires, elle me révèle les correspondances entre les culottes et les thèmes abordés. Les culottes en dentelle évoquent les romans romantiques, où les sentiments passionnés s'entremêlent avec délicatesse. Les culottes en satin symbolisent l'opulence des romans historiques, où les intrigues amoureuses se jouent dans les salons feutrés des aristocrates. Les culottes en cuir évoquent l'énergie brute des récits érotiques contemporains, où la sexualité est explorée sans tabou.

Au fil de notre exploration, je me rends compte que chaque femme est un livre à part entière, avec son propre style, sa propre histoire et ses propres désirs. Les culottes deviennent des indices subtils de ce qui se cache derrière la façade d'une personne, des clés vers une intimité profonde et mystérieuse.

Alors que le cours touche à sa fin, nous nous retrouvons dans mon salon, entourés de piles de livres et de la culotte dentelle qu’elle portait soigneusement disposée sur la table basse. La pièce est empreinte d'une ambiance érotique, où la passion littéraire et charnelle se rencontrent dans une harmonie enivrante.

Elle se rapproche de moi, son regard brûlant de désir. Les mots se font inutiles, car nous avons trouvé un langage plus profond, celui des corps qui se cherchent, se trouvent et se fondent dans une danse sensuelle. Les livres deviennent des témoins silencieux de notre étreinte passionnée, une symphonie de plaisir orchestrée par notre connexion profonde.

Le monde de la littérature et de la sensualité s'entrelace dans un échange érotique qui transcende les limites de la réalité. Nous explorons ensemble les mystères des pages écornées, des mots murmurés et des caresses échangées, créant notre propre histoire unique au milieu de cette symphonie charnelle.

Nous nous trouvons exactement au milieu du carrefour où littérature et érotisme se rencontre. Ce soir, à la conclusion de ce premier cour nous écrirons notre propre histoire. J’ai coïté avec beaucoup de filles qui n’ont eu que leurs fesses à m’offrir, mais rarement j’ai eu à la fois un cul et un cerveau.

Son regard se pose sur le mien et elle glisse doucement en califourchon sur moi. Elle twerke doucement sur moi. Je glissant doucement une main dans sa culotte, je peux sentir à quelle point elle est humide. Sa tête tombe en arrière, m’offrant ainsi la beauté des courbes de son cou, lorsque je lui insère un doigts dans le vagin.

Elle m’embrasse comme si c’était une première. Elle passionne comme si c’était une dernière. Elle incruste sa langue dans ma bouche jusqu’aux angles les plus reculés. Nos lèvres sont littéralement clamser l’une contre l’autre. Je sens sa main me caresser le visage et pénétrer mes cheveux. Ses mouvements me disent : « Je te veux en moi. »

Je reçois ses saccades avec subtilité et excitation. Sa peau est chaude, fine…enfin ! Je n’ai jamais touché une aussi douce peau. Ses lèvres sont douces et font oublier le monde. Je m’agrippe à elle, rentre mes doigts dans la chair de ses fesses tout en inspectant chaque coin de sa bouche ; aucune saveur ne m’échappe.

Elle me regarde encore et elle sourit. « Je te présente la pute dans toute sa splendeur, Hash, » me dit-elle. « Peux-tu mettre de côté ta pudeur et me baiser comme il faut ? »

Il est donc l’heure de sortir mes deux emballages argentés. Je l’emmène dans la chambre… Et nous nous baisons l’épuisement.

Lorsque nos corps s'apaisent enfin, nous restons allongés l'un à côté de l'autre, enveloppés par la douce mélodie du silence. Les bougies, témoins de notre passion partagée, agonisant lentement sur les portes-bougies emporteront dans leur fumée des souvenirs intimes d'un moment inoubliable.

 

 


Commentaires

  1. Respect. Le cerveau et le cul ne font pas ménage ensemble et quand ils le font c'est tout un autre univers.

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  2. Baiser c' est bien mais préludé par de la culture le rend titanesque.
    Une partie de jambes en l'air fantasmatique👌
    Très belle plume!

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