Accéder au contenu principal

L’homme : le tyran que la femme a créé

 


 

Je regardais, ou dois-je dire plutôt que je pensais, encore une fois, comme je le fais souvent, au mouvement des féministes pour l’égalité des genres et je me suis encore dit, comme je l’avais dit dans un article bien longtemps avant ça, que c’est un combat perdu d’avance, aussi noble soit-il. Et avant d’aller plus loin, je dois vous faire savoir que, même en disant cela, je n’ai rien contre ce combat. Et vous pouvez aller lire l’article que j’avais écrit sur cela et vous verrez les arguments que j’ai avancés pour soutenir ma thèse. Je parlais tout à l’heure du combat des féministes pour l’égalité parce qu’elles[1] reprochent aux hommes certains comportements machistes, tyranniques, cyniques et condescendants. Autant d’adjectifs utilisés par la femme pour reprocher à l’homme le fait de l’exclure dans les domaines les plus importants de la société. Mais essayons de voir les choses sous un autre angle et demandons-nous si, peut-être, ce tyran qu’est l’homme n’était pas une création de la femme.

Cela pourrait nous paraitre paradoxal que la femme ait créé son propre tyran. Mais si je vous disais qu’elle l’a fait, mais inconsciemment, cela vous paraitrait plus vraisemblable certainement. Voyons bien que parmi toutes les taches que la femme reproche à l’homme de ne pas la confier, il y en a une qui lui est attribuée d’une manière toute à fait naturelle et que si elle en faisait bon usage, elle ne serait pas là à réclamer égalité. Cette tâche, j’en avais parlé dans mon précédent article sur le combat de la femme pour l’égalité. Elle n’est ni plus ni moins que le privilège d’éduquer son enfant dès son plus jeune âge. Car aujourd’hui, nous sommes d’accord que l’homme (l’humain) est le fruit de son milieu, il est logique de conclure qu’une bonne partie de notre personnalité et de qui nous sommes aujourd’hui sont le fruit des années d’éducation que nous ont offertes nos parents. Alors pourquoi malgré que c’est la femme qui, pour la plupart du temps et dans presque toutes les cultures (même chez les musulmans), éduque le petit mâle depuis son plus tendre enfance, il n’y a pas moyen de l’empêcher de devenir son tyran ? C’est parce qu’on l’a éduqué ainsi.

Beaucoup de spécialistes en sciences humaines et sociales, et autres sciences qui s’intéressent au comportement, sont aujourd’hui d’accord pour dire que les six premières années de l’enfant son décisifs dans la construction de sa personnalité. En fait, les premières choses qu’il apprendra à partir de cette époque-là lui marqueront à jamais. Puisqu’il est aussi très malléable à ce moment, c’est à partir de là qu’on en décide si on en fera un gentil ou si on en fera un tyran. Et avec qui l’enfant passe le plus claire de son temps à ces âges-là? Avec sa mère.

Mais à l’image de ce monde, qui influence beaucoup la femme (même celles qui se disent féministes), elle a peur d’attendrir son enfant. Le petit mâle est élevé pour devenir une figure d’autorité. La mère qui élève sont enfant a tout le temps peur d’élever une mauviette. Pour cela, il apprendra à son fils de ne pas pleurer  lorsqu’il a mal, car cela est mal vu_non pas par elle particulièrement, d’ailleurs elle dorlote son fils à huis-clos_mais par la société. Mais elle par ailleurs, voit très mal un homme qui pleure et prend cela en aversion lorsque ce n’est pas son fils. Voulant que son fils trouve sa place au milieu des grands hommes, elle l’élève à leur image. Et même si elle est féministe, elle sait pertinemment que pour que son fils attire les femmes, il doit être à l’image des hommes contre qui elle se bat. Car il est aujourd’hui admis que les femmes n’aiment pas les hommes trop dociles, émotifs, trop conciliants, et qui ne représentent en rien la figure d’autorité qu’elles pensent au plus profond d’elles que l’homme doit être.

L’homme qui refoule ses sentiments a donc appris à le faire. C’est le résultat de nombreuses années d’éducation. Si dans quelques rares cas, une mère réussi à rendre humain les émotions de son fils et qu’elle réussit à lui montrer que cela n’est en rien anormal, ce sont les jeunes femmes qu’il va fréquenter plus tard qui va lui en apprendre. Le rejet qu’il subira à cause de son côté trop émotif contribuera à l’endurcir, à réveiller son caractère condescendant.

Cette dernière situation nous fait voir que l’homme tyran se construit tout au long de sa vie et se tyrannise de plus en plus qu’il côtoie les femmes. C’est le regard des femmes qui construit le comportement des hommes. Et je suis navré de dire que le mouvement féministe ne contribue pas à arranger les choses. Pour deux raisons :

1)   1)  Le monstre qu’elles disent qu’est l’homme est leur création, leur conception.

2)     2) Les féministes reproduisent souvent ce qu’elles reprochent aux hommes.

La raison 1 déjà développée, je ne m’attarderai que sur la 2.

Dans le dernier article que j’avais écrit sur le sujet, que je vous conseille de lire, j’avais montré que le combat de la femme pour l’égalité était un combat perdu d’avance parce que tout ce qu’elle voulait c’est de ressembler à l’homme. Je ne dis pas que certaines choses sont complètement juste à mes yeux : comme l’égalité des salaires pour le même travail fourni. Mais je me dis que dans d’autres domaines, vouloir tout faire comme l’homme ne contribuera qu’à transformer la femme en ce qu’elle reproche à l’homme. Si on veut devenir l’égal de quelqu’un, il faut donc faire tout comme lui. Premièrement, le faire que vous l’imitez, vous rend inférieur par rapport à lui. Deuxièmement, cette quête d’égalité (par imitation) qui vous subordonne quand même ne contribuera qu’à faire de vous une copie du monstre que vous haïssez. La femme féministe qui a un discours victimaire de toute façon, qui pense avoir de meilleures qualités que l’homme, est en train de se transformer en monstre (ce qu’elle reproche à l’homme.)

« Que chaque bourrique braie dans son pâturage, » disait président Nissage Saget. « De towo pa gwonde nan menm patiray, » dit le proverbe. Lorsque la femme deviendra elle aussi une monstre à l’image de celui qu’elle a créé, la cohabitation sera impossible. C’est pour cela que le système persiste autant. Derrière les revendications (dont certaines sont justes), se cache un chaos. Un chaos que l’on pouvait contrer depuis le berceau en passant par les flirts jusqu’aux relations amoureuses. Mais…

L’expérience prouve que la mère aime que son fils soit homme et que la femme n’aime que les hommes HOMMES et que celle qui est féministe n’est qu’une femme HOMME. De partout, lorsque la femme en a marre du monstre qu’elle a créé, elle veut le ressembler.



[1] Je dis “elle” afin de mieux marquer le sujet et de mettre une emphase sur la femme. Mais un homme peut aussi être féministe.


Commentaires

  1. Très belle réflexion. Je te félicite franchement ! Toutefois en te lisant, en dépit de la force de tes arguments, j'ai remarqué que tu laisses des brèches pour des contre-pieds fatals que des adeptes du féminisme pourraient utiliser contre toi.. Mais bon, aucun travail n'est jamais parfait.
    Bon travail frangin!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci frère... Bientôt je publierai un article afin de mieux asseoir mes idées. Parce que, moi aussi, je trouve certaines de mes idées floues.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Dialogue de culottes_Les dentelles

  Toujours autant passionné de culottes, Hash se demande pourquoi les femmes ont tous ces modèles de culottes les unes très différentes des autres. Habité à côté d'une littéraire, cousine de son ex, Hash sera enseigné par elle... Tout cela entre ses seuls témoins :  des bougies. Ils se lancent alors dans un jeu sexuel où chacun essaie de remporter la partie dans les règles de l'art Pour lire la première partie, cliquez ici . Première leçon… 04 Août 2021 21 heures 30   À cette première leçon, ma chambre est à la 50 nuances de Grey, sauf qu’il n’y ait pas de fouets et tous les instruments de sadomasochisme. Le tapis qui couvre le sol est d’un rouge vif, la chambre est sombre, éclairée juste par des bougies de toutes les dimensions et de toutes les odeurs. Sur mon bureau est posé les trois tomes des 50 nuances de El James, et deux Marquis de Sade :   Les cent vingt jours de Sodome et la philosophie dans le boudoir, une copie de ce que les culottes disent, un bloc de feuilles

Le pouvoir a-t-il un sexe ?

  Ce jour-là je me suis levé à cœur joie. Cela fait longtemps depuis que je n’ai pas vu Déchue, cette magnifique fille, drôlement belle, évidemment ange qui s’appelait en vérité Gaëlle. C’est moi qui m’amusais à l’appeler Déchue. Vous n’avez pas besoin de me demander pourquoi. C’est une longue histoire. La seule chose que je peux vous dire c’est qu’elle est enfin rentrée au pays après son doctorat en physique quantique en Allemagne. Je suis la première personne qu’elle a invité chez elle. Cela ne plaît pas vraiment à ma femme. Mais puisque je suis le chef, elle ne peut que se soumettre face à mes manières d’agir. Donc j’y suis allé. Déchue est une belle femme noire, les cheveux aussi noir que le café, des lèvres violettes, charnues et apparemment délicieuses, le visage parfaitement proportionné, son estomac porte deux petites poires faites sur mesure, le ventre plat et des fesses modestes. Le tout fait d’elle une femme qui pourrait, à sa guise, se porter candidate au siège de Erzul

Dialogue de culotte_Les cuirs

  "Toujours autant passionné de culottes, Hash se demande pourquoi les femmes ont tous ces modèles de culottes les unes très différentes des autres. Habité à côté d'une littéraire, cousine de son ex, Hash sera enseigné par elle... Tout cela entre ses seuls témoins :  des bougies. Ils se lancent alors dans un jeu sexuel où chacun essaie de remporter la partie dans les règles de l'art" Afin de lire la partie pprécédente, cliquez ici Les douze coups de minuit sonnent en même temps que la sonnette de chez moi. Ma chère voisine se tient devant ma porte avec une jolie robe en soie, les cheveux en afro et à ses oreilles pendent de jolies créoles des Antilles. Sans avoir attendu que je l’invite, elle pénètre dans le salon puis se retourne, me regarde en mordillant ses lèvres. Miaulant d’une manière très bizarre, elle saute à mon coup et m’embrasse avec une telle violence mélangée à une telle passion que dans l’instant, je me suis senti partagé entre deux mondes. En fin de com