Comme toujours, la plupart de ces histores, ou ces conversations tellement littéraires et philosophiques qu'il faut les conserver, les publier et les faire lire, celle-ci commence sur un statut WhatsApp.
Sur son statut était écrit :
"J'aime les histoire qui ne se terminent pas."
_Toutes les histoires se finissent ou se finissent mal bro, répondis-je en faisant référence au rap "Mon roi" de Youssoupha.
_Pour moi, il y a des histoires qui ne se finissent pas, se contente t-il de me répondre sèchement.
_C'est le genre d'histoire qui te finit, rétorqué-je.
_Ouais, à petit feu en plus.
_Clair frère.
Penser que la conversation est finie là, serait ne pas comprendre l'essence qui anime les poètes. Et en plus d'être poète, cet ami là est un apprenti linguiste et un journaliste passionné. Un nouvelliste. Un rêveur. Et un romacier en herbe.
_Du moins, on peut finir une histoire et la recommencer quand ça nous chante, en gros ça ne prend jamais fin, argumente t-il.
_Moi, je ne crois pas que c'est nous qui faisons les histoires, ce sont elles qui nous font, lui dis-je.
_Ce ne serait pas plutôt une collaboration à bénéfices collatéraux ?
_Si! On donne aux histoires un moyens d'exister, elles nous donnent une existence. Comme le corps et le souffle de vie.
Ma réponse c'était pour lui donner raison. L'homme et l'histoire c'est une symbiose. Mais fallait qu'il sort sa plume de poète.
_Exactement, mais l'histoire reste au second plan tant qu'on détient le crayon devant la façonner. C'est que dans la trêve qu'elle surgit et essaie de se raconter elle même, dans le silence ou dans les ruines après le chaos.
_Nous sommes souvent une agile entre les mains de l'histoire, elle ne nous supplie par de la raconter, elle nous l'impose. Ainsi nous restons maître de nos stylos, nègres littéraires de l'histoire qui nous dirige.
_Je pense au contraire que l'histoire n'a pas tout ce pouvoir. Et si l'histoire, avant même notre naissance, nous fait, notre parcours sur terre nous permet de la refaire.
_En exploitant quelque porte laissée ouverte par l'histoire. Partout elle est présente et tout dépend d'elle. Même la refaire.
En m'envoyant un emoji qui réfléchit, il me pose une question pertinente.
_Et pourquoi nies-tu le pouvoir de l'homme dans tout ça ?
_Parce que l'histoire c'est comme la poule et l'œuf, c'est elle qui nous fait, mais tous pensent que c'est nous qui la faisons.
_Ok, avant l'homme était l'histoire ? Ou avant l'histoire était l'homme ?
_Avant l'homme était l'histoire. Mais, comme dit l'ecclésiaste : Les hommes ne savent pas tout l’amour et toute la haine qui ont été manifestés avant eux.
_Je comprends mieux.
Ainsi se termine la conversation sans que cela ne nous permet de mieux comprendre si l'écrivain est maître de son histoire ou son esclave.
_Toutes les histoires se finissent ou se finissent mal bro, répondis-je en faisant référence au rap "Mon roi" de Youssoupha.
_Pour moi, il y a des histoires qui ne se finissent pas, se contente t-il de me répondre sèchement.
_C'est le genre d'histoire qui te finit, rétorqué-je.
_Ouais, à petit feu en plus.
_Clair frère.
Penser que la conversation est finie là, serait ne pas comprendre l'essence qui anime les poètes. Et en plus d'être poète, cet ami là est un apprenti linguiste et un journaliste passionné. Un nouvelliste. Un rêveur. Et un romacier en herbe.
_Du moins, on peut finir une histoire et la recommencer quand ça nous chante, en gros ça ne prend jamais fin, argumente t-il.
_Moi, je ne crois pas que c'est nous qui faisons les histoires, ce sont elles qui nous font, lui dis-je.
_Ce ne serait pas plutôt une collaboration à bénéfices collatéraux ?
_Si! On donne aux histoires un moyens d'exister, elles nous donnent une existence. Comme le corps et le souffle de vie.
Ma réponse c'était pour lui donner raison. L'homme et l'histoire c'est une symbiose. Mais fallait qu'il sort sa plume de poète.
_Exactement, mais l'histoire reste au second plan tant qu'on détient le crayon devant la façonner. C'est que dans la trêve qu'elle surgit et essaie de se raconter elle même, dans le silence ou dans les ruines après le chaos.
_Nous sommes souvent une agile entre les mains de l'histoire, elle ne nous supplie par de la raconter, elle nous l'impose. Ainsi nous restons maître de nos stylos, nègres littéraires de l'histoire qui nous dirige.
_Je pense au contraire que l'histoire n'a pas tout ce pouvoir. Et si l'histoire, avant même notre naissance, nous fait, notre parcours sur terre nous permet de la refaire.
_En exploitant quelque porte laissée ouverte par l'histoire. Partout elle est présente et tout dépend d'elle. Même la refaire.
En m'envoyant un emoji qui réfléchit, il me pose une question pertinente.
_Et pourquoi nies-tu le pouvoir de l'homme dans tout ça ?
_Parce que l'histoire c'est comme la poule et l'œuf, c'est elle qui nous fait, mais tous pensent que c'est nous qui la faisons.
_Ok, avant l'homme était l'histoire ? Ou avant l'histoire était l'homme ?
_Avant l'homme était l'histoire. Mais, comme dit l'ecclésiaste : Les hommes ne savent pas tout l’amour et toute la haine qui ont été manifestés avant eux.
_Je comprends mieux.
Ainsi se termine la conversation sans que cela ne nous permet de mieux comprendre si l'écrivain est maître de son histoire ou son esclave.
Chicken or the egg ; l'histoire ou l'auteur ; tant de paradoxes insolubles,du moins, chaque réponse jugée raisonnable a une faille... En vrai, l'auteur raconte son histoire cependant il n'y aurait pas d'auteur sans l'histoire . situation très tendue 🤓 C'est comme un homme et son ombre,un ensemble harmonieux . Dans un autre angle,si l'histoire de l'auteur lui est propre ,il la vit ,en ce sens il est la fait,mais la maîtriser est une autre affaire , l'histoire dicte l'auteur,son esclave.
RépondreSupprimer_Sans une histoire,qui serait auteur ?
_Sans un auteur, qui écrirait l'histoire ?