La pandémie due au Covid-19 a occasionné le confinement de plus de 3 milliards de personnes sur la terre. Au quatre coin du globe, on peut remarquer des rues désertes, des usines qui ne fonctionnent plus… Mais bizarrement, la baisse des activités humaines semble nuire la nature dans aucun domaine, au contraire, nous dirons même que cela lui est utile. Entre la diminution des gaz à effet de serre (GES), les eaux de Venise qui redeviennent limpides et l'apparition d'espèces inédits ou sauvages, la nature serait alors la seule bénéficiaire de la pandémie.
La diminution des GES, notamment l'émission de CO2
En Chine par exemple, on remarque une diminution non-négligeable des émissions de CO2. Les émissions de CO2 en Chine aurait chuté de 25 % depuis le début de la crise. Sa consommation de charbon a aussi chuté de 36 % dans ses centrales électriques. L'arrêt des avions contribue grandement à diminution des émissions de CO2, peut-on lire dans le Figaro. Selon les experts, la perte en vie humaine en Chine causée par le Covid-19 serait inférieure par rapport à celle causée chaque année par la pollution atmosphérique qui tue environ 1,1 millions de personnes.
En France on remarque aussi une diminution de la pollution de l'air. Sur la semaine du 16 au 20 mars, comparé à d'autres mois de mars, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France a ainsi relevé «une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30% dans l'agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d'azote». «Malgré une augmentation du chauffage résidentiel, cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien», avec la mise en place du confinement. «En 40 ans de mesure d'Airparif, cette situation n'est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations».
D'après un article publié sur Internet, les blessures de la couche d'ozone serait même entrain de se cicatriser. Cette fermeture est donc possible à cause de la diminution de la pollution atmosphérique causée par l'homme.
Les animaux en profitent.
Le confinement a permis aux animaux de profiter un peut ce que l'homme a détruit. Par exemple en Italie, à Venise, les eaux du Grand Canal, débarrassées du ballet incessant des bateaux et des gondoles, sont devenues limpides en raison de l'arrêt du commerce des bateliers. La baisse du trafic maritime dans le port de Cagliari, en Sardaigne, toujours en Italie a permis le retour des dauphins. Une première depuis de nombreuses années, d'après le journal Le Figaro.
Au Chili, on a photographié un puma dans les rues désertes de Santiago où une couvre-feu est imposé en début de crise. Il avait quitté les montagnes en quête de nourriture.
En France, outre les oiseaux qui profitent allègrement des rues parisiennes désertes, le parc national des Calanques, près de Marseille, un grand nombre d'animaux quasi inédit ces derniers jours. Des puffins, des fous de Bassan, un héron cendré de passage, des dauphins, et des thons ont été aperçus par les agents du parc en patrouille en mer dans les zones interdites à la pêche, relate France 3.
Autre bonne nouvelle est que la Chine depuis le 24 février 2020 a interdit complètement la vente et la consommation de pangolin et d'autres animaux sauvages.
Les scientifiques s'inquiètent
Malgré ces effets positifs du Covid-19 sur la nature, les scientifiques s'inquiètent tout de même pour cette dernière.
François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, chercheur à l'université de Liège et membre du GIEC, dans un interview accordé au journal Le Figaro met en garde contre une future «catastrophe pour le climat
«Sitôt la crise terminée, le rebond économique sera très fort. C'est le cas après chaque crise dans l'histoire moderne. Or, le climat n'a pas besoin d'une année blanche, mais d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre soutenue», détaille François Gemenne. Autre point d'inquiétude pour le chercheur : «la volonté des gouvernements de soutenir les industries fossiles pendant cette crise». «Les dirigeants remettent une pièce dans la machine en annonçant des plans de relance pour les secteurs les plus touchés, à savoir les entreprises pétrolières, aériennes, gazières ou minières. Il semble qu'on loupe encore une fois la possibilité de planifier une économie bas- carbone, alors que les cours du pétrole sont au plus bas.»
«Surtout, les mesures de confinement actuelles risquent de donner aux gens l'idée que la lutte contre le changement climatique demande l'arrêt complet de l'économie. Et plus tard, je doute fort qu'on se dise : "Ah, mais c'était super pour le climat, le confinement". Attention à cette rhétorique qu'on entend beaucoup : "Appliquons pour le climat les mêmes mesures que pour le Covid-19", ou encore "l'épidémie est une répétition générale avant le changement climatique". C'est irresponsable et dangereux»
Conclusion.
La vérité saute aux yeux : « Le seul espèce véritablement nuisible sur la planète c'est l'homme. » Nous n'avions pas besoin d'une pandémie pour clarifier cela, mais comme cela arrive, il est maintenant claire que nous sommes des êtres nuisibles.
La baisse des activités humaines donne un souffle à la planète. La terre n'a pas besoin de nous pour se remédier, et la pandémie du Covid-19 en est la preuve la plus concrète. Sans nous, la couche d'ozone se referme, les eaux, l'air se purifient, les animaux reviennent…
Cela c'est juste le résultat de nos idées meurtrières, notre insensibilité… Regardez donc ce qui inquiète François Gemenne : « Sitôt la crise terminée, le rebond économique sera très fort. C'est le cas après chaque crise dans l'histoire moderne. » Ce qui l'inquiète c'est l'activité humaine après la crise. Voici ce qu'il ajoute : « Or, le climat n'a pas besoin d'une année blanche, mais d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre soutenue. » On n'avait pas besoin de se confiner pour diminuer les émissions de GES, mais bon ! La cupidité de l'homme, la recherche de gloire et de richesse qui nous aveugle est hélas plus fort que l'amour avec qui on est né. Ce que nous voulons que vous retenez c'est : « Le seul espèce véritablement nuisible sur la planète c'est l'homme. » Saurions-nous changer notre fusil d'épaule ?
Sources: Les photos sont prises sur Google.
Super mon pote.
RépondreSupprimerGood job
RépondreSupprimerClair,net et précis. La nature n'a pas besoin de nous pour survivre.
RépondreSupprimer